L’embarras du choix ?

Cinéma

La semaine est dominée par la nouvelle science-fiction des Wachowski, « Jupiter - le destin de l’univers », sur laquelle nous reviendrons, et, dans un tout autre genre, par la comédie française « Papa ou Maman », de Martin Bourboulon, dans laquelle Laurent Lafitte et Marina Foïs se déchirent pour ne pas garder les enfants après leur divorce (scénario et dialogues signés Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, les auteurs du « Prénom »).

Dans « les Jours venus », Romain Goupil se penche sur son présent de nouveau sexagénaire et sur son passé de militant, avec des membres de sa famille mais aussi, dans des rôles de fiction, Valeria Bruni-Tedeschi et Marina Hands.

D’Irlande nous arrive « Frank », de Lenny Abrahamson, l’histoire, en forme de fable ironique, d’un jeune musicien de rock et de son mentor, qui se cache sous une grande tête en papier mâché (ce qui réjouira et frustrera à la fois les admirateurs de Michael Fassbender). Montréal nous envoie « Felix et Meira », la rencontre d’une juive hassidique et d’un « Québécois pure laine », ainsi que le définit à l’AFP le réalisateur Maxime Giroux. L’Autrichienne Jessica Hausner revisite, dans « l’Amour fou », « une comédie romantique », le suicide du poète Heinrich von Kleist, qui tente de convaincre une jeune femme de le suivre dans la mort.

Pour se faire peur, « It Follows », de l’Américain David Robert Mitchell, qui vient d’être primé au festival du film fantastique de Gérardmer. Pour se divertir, une nouvelle délirante « Nuit au musée », avec Ben Stiller et Robin Williams dans l’une de ses dernières apparitions. Et puis, pour les plus jeunes, entre autres nombreuses propositions, « Gus petit oiseau », une animation française en 3D.