Après une alerte à la légionellose qui a contraint l'établissement à réaliser en un temps record - trois semaines - d'importants travaux de modernisation de l'ensemble de son système de tuyauterie, la polyclinique du Beaujolais, à Arnas (Rhône), vient d'être autorisée par la DDASS à reprendre partiellement ses activités, notamment celles d'hospitalisation et de maternité. Elle pourrait être également autorisée à remettre en service toutes ses unités à la mi-mai.
L'établissement avait dû fermer ses portes le 4 avril sur injonction de l'agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de Rhône-Alpes et ses patients avaient été transférés vers d'autres établissements voisins, notamment vers l'hôpital de Villefranche-sur-Saône.
C'est la première fois que l'ARH de Rhône-Alpes décide de fermer un établissement pour raison d'hygiène. La polyclinique du Beaujolais avait signalé à la DDASS, en novembre 2000, un cas de légionnellose suivi d'un décès parmi ses patients, déclenchant les procédures habituelles de recherche de la source de la contamination dans les circuits d'eau chaude.
Fruit de la fusion en 1994 des deux établissements médico-chirurgicaux privés de la commune d'Arnas, la polyclinique du Beaujolais a été rachetée en juin 1999 par le groupe Arvita, qui est contrôlé par des capitaux suisses.
Légionellose : réouverture de la polyclinique du Beaujolais (Rhône)
Publié le 29/04/2001
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
M. S.-R.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 6908
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature