La majorité des facteurs de risque cardio-vasculaire est liée à la consommation de matière grasse, le cur étant l'organe répondant le plus rapidement à toute modification de la composition alimentaire. Il est dorénavant acquis que les acides gras polyinsaturés (AGPI), ceux de la série oméga 3, ont un effet protecteur.
Les AGPI
Dans la série des acides gras insaturés, on distingue l'acide oléique, mono-insaturé, l'acide linoléique (oméga 6) donnant la série des AGPI à chaîne longue, comme l'acide arachidonique, et l'acide linolénique (oméga 3) donnant l'acide eicosapentaénoïque et l'acide docosahexaénoïque (huile de poisson).
Les AGPI oméga 3 ont un effet protecteur résultant de plusieurs mécanismes, notamment la prévention de l'athérosclérose, la régulation de la vasoactivité, mais aussi une cytoprotection cardiaque (régulation du rythme). « Il faut savoir que le cur ne stocke de l'ATP que pour trois battements cardiaques », a rappelé Alain Grynberg. Lors d'un phénomène ischémique, « les substrats énergétiques ne manquent pas, mais c'est l'oxygène qui fait défaut, explique-t-il. Ces substrats énergétiques, acides gras (et le glucose), ne sont pas équivalents pour le cur. Dans un essai expérimental, des rats ont été alimentés soit en acides gras de la série oméga 3, soit en acides gras oméga 6 ou en acides gras saturés. A travail énergétique égal, l'étude montre que la consommation d'O2 est plus faible pour le cur des animaux alimentés par les acides gras de la série oméga 3. Les cellules enrichies en oméga 3 diminuent la production du gaz carbonique. »
D'après une table ronde en nutrition parrainée par les produits Omega 3 naturels-Paturages.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature