CONGRES HEBDO
Le monde de la diabétologie bouge considérablement au moment où les autorités de santé internationales observent avec inquiétude une épidémie annoncée de la maladie parallèle à celle de l'obésité. Les enfants constituent maintenant les victimes de ces maladies de civilisation.
La recherche fondamentale progresse avec la génétique, mais aussiavec la compréhension des mécanismes moléculaires de l'insulinorésistance ou le rôle des récepteurs nucléaires PPAR.
Ces découvertes franchissent les portes des laboratoires de recherche pour se traduire par de nouvelles avancées thérapeutiques. Pendant trente ans, les choses étaient figées avec deux classes thérapeutiques d'antidiabétiques oraux. En quelques années, on a vu apparaître de nouvelles classes thérapeutiques ; certaines étant déjà commercialisées en France comme les glinides, d'autres devant l'être très prochainement (thiazolidinediones).
Ce n'est pas fini car les hormones entérodigestives (GIP, GLP1, glucagon et ses antagonistes....) font l'objet d'études cliniques, ainsi que des insulinosensibilisateurs de troisième génération.
L'insuline va devenir plus accessible au diabétique de type 2 grâce à de nouveaux appareils injecteurs, d'une grande simplicité, et des voies d'absorption différentes. L'insuline par voie pulmonaire, orale ou même percutanée, est annoncée.
Les analogues qui sont des molécules d'insuline légèrement modifiées vont permettre une adaptation plus personnalisée des schémas thérapeutiques des diabétiques de type 1, mais aussi de type 2.
La prise en charge du diabète ne se limite pas à l'hyperglycémie mais concerne aussi les facteurs de risque associés tels que dyslipidémies, HTA, sédentarité, obésité. Alors que les maladies cardio-vasculaires sont la principale cause de morbi-mortalité cardio-vasculaire, les diabétiques sont globalement moins soignés que les patients non diabétiques ! Des efforts de dépistage et prise en charge s'imposent.
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