› Enfants
* « On aime tous la maternelle », affirme le titre du nouvel album d’Alain Serres et Bruno Heitz. Une vision non conformiste et décalée de l’école autour d’une petite maîtresse qui déteste la rentrée. Des enfants, mais aussi le jardinier, le pompier, la concierge et quelques autres vont lui démontrer les merveilles de la maternelle : on y peint, découpe et invente, on y chante, danse ou se déguise, on y rencontre des amis très différents de soi... L’auteur, enseignant de maternelle pendant treize ans, dit avoir « pu prendre la mesure du rôle fondamental de cette école dans l’éveil du jeune enfant ; éveil au monde, à la connaissance et aux autres ». Avec les illustrations vives et colorés de Bruno Heitz, la démonstration est convaincante. À partir de 3-4 ans (Rue du monde, 48 pages, 16 euros).
* « L’École d’Émilie », la célèbre petit fille, tout de rouge vêtue, créée par Domitille de Pressensé, n’est pas moins accueillante, dans un tout autre genre. Elle est évoquée par une suite de petites scènes, simples et quotidiennes : Émilie se pince le doigt dans la porte et la maîtresse lui met un pansement ; les enfants font des dessins et renversent la peinture ; ils se lavent les mains et voient un papillon dans les toilettes... Le tout ponctué de jolies comptines, avec un texte aux lettres colorées. À partir de 3 ans (Casterman, 48 pages, 13,95 euros).
Mots, mémos et chiffres
* Nouvelle maison d’édition indépendante, Hélium propose aux enfants à partir de 7 ans un amusant livre-cahier, « J’aime les mots » (le mot aime étant remplacé par un cœur), signé Françoise Boucher. Un crayon, une gomme, des ciseaux et l’on se livrera à toutes sortes de jeux avec les mots : les écrire à l’envers, faire des personnages avec les lettres, inventer des titres de livres ou des mots d’excuse, se fabriquer un marque-page ou des enveloppes rigolotes, faire une expédition dans le dictionnaire, se transformer en « Superzérofauteman », etc. (Hélium, diffusion Flammarion, 12 euros).
* Pour jouer avec les mots, il y a aussi les petits recueils de Pierre Coran joliment illustrées par Pascal Lemaître : « Comptines pour ne pas chuinter » (« Un chat chu à Longchamp/Chahuta, hua tant/Les chevaux ahanant »), « Comptines en motamo » (« Au bois des pins/Un lapin peint/Il peint la pie/La pie qui pille ») et « Comptines de bouche à oreille » (« Tatou/Qui t’a tout tatoué/Tout tatoué la peau ?/Tu as l’air d’un drapeau »). Humour et assonances garantis. À lire, à haute voix, bien sûr, à partir de 5-6 ans (Casterman, collection « Direlire », 32 pages, 6 euros).
* Impossible d’échapper au Petit Nicolas. Le voici sur des mémos effaçables format set de table (42,5 /29,5 cm). Au recto, des informations pour réviser, selon le cas, géographie (la France dans le monde, avec des cartes), histoire, addition, conjugaison ou multiplication ; au verso, exercices ou cartes à compléter, que l’on peut effacer et recommencer autant de fois que l’on veut (Hatier, 4,95 euros l’un).
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