L'ÉCHELLE de rigidité (Erection Hardness Score, EHS) permet aux hommes ayant des troubles érectiles d'évaluer la qualité de leur érection et, donc, aussi de mesurer le succès d'un traitement de leur trouble sexuel. Cet outil se fonde sur une échelle de quatre niveaux : degré 1, pénis augmenté de volume, mais non rigide ; degré 2, pénis rigide, mais pas suffisamment pour la pénétration ; degré 3, pénis assez rigide pour la pénétration, mais pas complètement rigide ; degré 4, pénis complètement rigide.
Il existe également d'autres échelles de mesure des troubles sexuels, généralement plus complexes : l'IIEF (index international de la fonction érectile), qui comporte 15 items, le QEQ (questionnaire de qualité de l'érection, 6 items), le SEX-Q (pratique sexuelle globale, 12 items) et le SEAR (bien-être psychique, 14 items).
L'étude SCORE 4 (Scoring Correspondence in Outcomes Related to Erectile Dysfunction Treatment on a 4-Point Scale, Joseph C. Cappelleri) avait pour objectif d'évaluer la relation entre la rigidité de l'érection et les autres scores mesurant les problèmes d'érection. Les résultats montrent qu'il existe une relation linéaire entre l'échelle de rigidité et les quatre autres questionnaires (IIEF, QEQ, SEX-Q, SEAR). Cette corrélation est plus marquée pour le niveau 4 de l'EHS. «Ces résultats confirment l'importance qu'il y a à mesurer la rigidité de l'érection, compte tenu de son lien avec les autres facteurs», a déclaré le Pr Hermann Van Ahlen (Allemagne).
Un outil simple et fiable.
«L'échelle de rigidité est un outil simple et efficace, qui peut être utilisé en première intention pour évaluer un patient souffrant de dysfonction érectile. Cette échelle mesure plus que la rigidité. Elle permet aussi d'évaluer plus globalement les autres conséquences de ce trouble, sur la qualité de vie, notamment, et elle a ainsi un rôle essentiel à jouer en pratique clinique.» La rigidité de l'érection est en effet un facteur important de satisfaction sexuelle et de confiance en soi, comme l'ont déjà montré de nombreuses études. Seulement un tiers des hommes et des femmes sont «très satisfaits» de la rigidité de leur érection ou de celle de leur partenaire, et c'est ce critère qui est recherché en premier avec le traitement.
«Les patients ont encore beaucoup de réticence à parler de leur santé sexuelle et de leur satisfaction sexuelle. L'EHS peut faciliter le dialogue médecins-patients», a souligné Victoria Lehmann (Royaume-Uni). Le patient peut s'impliquer aussi plus facilement dans le suivi de son traitement.
Plus de 50 % des hommes âgés de plus de 40 ans seraient concernés par des problèmes d'érection, mais seulement 30 % d'entre eux consultent un médecin. Les hommes attendent plus de deux ans pour se traiter.
Il faut encore briser les tabous qui subsistent. C'est ainsi que Pfizer va mettre à la disposition des médecins généralistes et des spécialistes impliqués dans la prise en charge de la dysfonction érectile cet outil, qui peut faciliter la communication, qui permet d'établir un langage commun et d'optimiser le traitement.
Conférence organisée par Pfizer dans le cadre de l'EAU.
Les 10 ans de Viagra
2008 marque le 10e anniversaire du lancement de Viagra.
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