Loin des vagues déferlantes, la marée du 6 mai a toutefois balayé les plages. Et le nouveau gouvernement est déjà à la tache. Non pas au front, Dieu merci, aucune guerre si non économique, ne menace. Mais à bord, sur le navire pour tenir le gouvernail. La métaphore, il est vrai, n’est pas originale. Le mot gouverner provient nous rappelle le Robert « du latin gubernarer, diriger un navire, emprunt technique de la langue nautique au grec kubernan, de même sens ». Il a d’ailleurs conduit au mot cybernétique, encore vers une autre toile ou un autre type de navigation.
Cet héritage, les Grecs heureusement ne l’ont pas dilapidé. Ils sont toujours d’excellents marins ! Reste qu’au-delà des îles, entre le matelot et le ministre, chacun est sur le pont en permanence. Ici pas de RTT comme pour tous les travailleurs de la mer. L’activité n’est jamais suspendue afin d’éviter le naufrage. Grâce au lauréat du concours Lépine 2012, ils rentreront désormais au port sans dommage. Enfin, le collectif, les ministres ne l’oublient pas, prime sur l’individu.
Ce qui conduit Michel Serres à écrire quelque part : « La mer réunit ce que les continents séparent ». Faudrait-il que nous nous jetions tous à l’eau ?
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