Dans les recommandations sur la prévention cardiovasculaire, la stratification du risque CV reste la même, la seule différence reposant sur la définition de l’atteinte rénale sévère par un DFG < 30 mg/ml/1,73 m2 et non plus < 60mg comme dans les précédentes recommandations.
Ces recos attirent aussi l’attention sur certaines populations considérées a priori comme à faible risque. « Ainsi, les femmes ne sont pas moins exposées que les hommes puisqu’elles décèdent plus souvent de maladie cardio-vasculaire que leurs compagnons, mais leur risque est repoussé d’environ 10 ans. De même, chez les patients plus jeunes avec un ou plusieurs facteurs de risque, le risque absolu peut sembler faible mais se révéler, en fait, très élevé par rapport aux personnes de son âge et nécessiter une prise en charge très active de ses facteurs de risque », souligne le Pr Alberico Catapano (Italie). Il soumet aussi à la réflexion de ses confrères le « paradoxe de la prévention » : on se focalise essentiellement sur les personnes à risque élevé, mais c’est oublier qu’un grand nombre de sujets à faible risque génère au final plus de maladies cardio-vasculaires qu’un petit nombre de personnes à haut risque.
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