ALORS QUE les résultats de l'investigation menée en Thaïlande sur le premier cas possibles de transmission interhumaine de la grippe aviaire se font attendre, les autorités sanitaires d'Indonésie rendent publiques les analyses virologiques pratiquées sur des souches animales prélevées sur des volailles (16 millions sur le milliard qu'héberge le pays) mortes depuis le début de l'année 2004. Les prélèvements, qui ont été analysés à Hong Kong, ont montré que la composition de l'ARN des échantillons rendait très peu probable la survenue de transmissions à l'homme. Le directeur de la santé animale au ministère de la santé, Tri Satya Putri Naipospos, a expliqué que « les souches virales retrouvées étaient assez similaires à celles qui avaient causé la mort de milliers de poulets dans le Yunnan (Chine centrale) en 2003 ».
Pour les experts de la Société internationale des maladies infectieuses, « dans les deux cas, les épidémies animales ne se sont pas accompagnées de décès humains et les différences notées entre l'ARN analysé et celui des sujets infectés par la grippe aviaire en Thaïlande pourraient expliquer les différences dans les capacités de transmission à l'homme ».
Grippe aviaire
Le virus d'Indonésie ne passerait pas à l'homme
Publié le 10/10/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7608
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