Après la déclaration d’éradication de la variole par l’OMS en 1980, suivie en 1984 de la suppression par la France de l’obligation du rappel vaccinal, le débat sur le vaccin contre la variole a été relancé plus récemment du fait de la prise en compte de la menace bioterroriste. Le Pr Daniel Garin, chef de l’unité de virologie du Crssa Emile-Pardé (Centre de recherche du service de santé des Armées), fait le point pour « le Quotidien ».
Le vaccin dit de première génération élaboré à partir du virus de la vaccine vivant, produit sur animal (lapin, mouton ou génisse) est efficace, puisqu’il a permis l’éradication de la maladie. Mais il n’est pas dénué d’effets secondaires sévères (1/100 000) à la fois pour le vacciné ou son entourage immédiat : encéphalite, eczema vaccinatum ou vaccinia necrosum chez les sujets immunodéprimés. Des études virologiques et précliniques réalisées par le Crssa en collaboration avec l’Afssaps ont été nécessaires pour réactiver une AMM disparue avec le producteur du vaccin, l’institut Pourquier.
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