Cette fois, il va bien falloir arrêter de tourner autour du pot : Le PSA en dépistage du cancer de la prostate, ça marche ! Les premiers résultats d’une vaste étude européenne (ERSPC) montre que l’on peut ainsi réduire de 20% la mortalité de ce cancer chez les hommes de 55 à 69 ans. Voilà des années que les tenants d’une méthodologie rigoureuse - indispensable en santé publique- affrontaient les cliniciens sur ce terrain, plus complexe qu’il n’en a l’air au premier abord. Ce n’est pas par hasard que l’Institut national du cancer restait évasif sur ce dépistage (Pour résumer : « l’important est d’en discuter avec son médecin traitant »), ou que l’ex-Anaes s’était contenté d’une recommandation mi-figue mi-raisin au titre particulièrement engagé (« Eléments d’informations des hommes envisageant la réalisation d’un dépistage ») lorsque la DGS l’avait saisie sur le sujet. Aujourd’hui, c’est finalement le bon sens de l’Association française d’urologie qui l’emporte. La société savante ayant toujours prôné le dépistage au motif que tout cancer de la prostate passe par une fenêtre thérapeutique et qu’il faut s’efforcer de ne pas la rater.
On en parle
Le triomphe du PSA
Publié le 20/03/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

Crédit photo : ©GARO/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Généraliste: 2482
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature