FRANCE-AVC Ile-de-France, présidée par le Pr Mathieu Züber (hôpital Sainte-Anne, Paris), est l'antenne locale de la Fédération nationale France-AVC, destinée à soutenir, informer, aider et conseiller les patients victimes d'un accident vasculaire cérébral et leur entourage.
Depuis sa création, il y a deux ans, le nombre des antennes de l'association nationale a augmenté progressivement sur le territoire, preuve de son dynamisme mais également des besoins d'information et de soutien dans ce domaine. Elle propose une fois par an des sessions d'information. Cette année, la réunion s'est tenue dans les locaux de l'Institut Pasteur autour des thèmes de la rééducation et de la réadaptation.
Avec environ 100 000 nouveaux cas par an en France et 500 000 patients concernés, les AVC sont responsables d'une mortalité importante, de handicaps lourds et souvent définitifs. La prise en charge précoce, à la phase aiguë, dans des unités neurovasculaires est une étape essentielle et souvent décisive pour le pronostic. Il en existe actuellement un nombre insuffisant, une vingtaine en France, dont sept en Ile-de-France ; leur nombre devrait augmenter pour répondre aux besoins, tout comme les services de rééducation neurologique. Par ailleurs, des projets d'alternatives à l'hospitalisation, sur le modèle de l'HAD, avec prise en charge multidisciplinaire sont actuellement à l'étude, a souligné le Dr France Woimant (Lariboisière).
Le bénéfice de la kinésithérapie et de l'orthophonie.
En ville, rééducateurs fonctionnels, kinésithérapeutes, orthophonistes, qui sont les piliers de la réhabilitation pour les sujets victimes d'un AVC, commencent à travailler en réseau sous l'impulsion, entre autres, des associations de victimes pour qui cette prise en charge, alors que le patient se retrouve à domicile, confronté à de multiples difficultés quotidiennes, est indispensable. Comme l'ont rappelé J.-P. Bleton (hôpital Sainte-Anne) et Catherine Cousin (hôpital Lariboisière), kinésithérapeute et orthophoniste, la prise en charge précoce est une phase essentielle du traitement après un AVC, comme la nécessité d'adapter à chaque personne les modalités de la rééducation et de la réadaptation en permettant au sujet d'être acteur de sa prise en charge, à l'entourage de participer et de comprendre les objectifs et les limites. Condition sine qua non de la réussite. Sans oublier bien sûr la dimension vasculaire de la prise en charge de la maladie, dont les troubles neurologiques ne sont que l'expression.
France-AVC Ile-de-France, centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014 Paris, tél. 01.45.65.74.97, E-mail france-avc.idf@wanadoo.fr.
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