- Alsace : Ronan Barrot
Une soixantaine de toiles de Ronan Barrot (né en 1973), dont l’uvre s’inscrit dans la nouvelle génération des peintres français, sont à découvrir à Saint-Louis, Espace contemporain Fernet-Branca. Enlevées, violentes, énergiques, les peintures figuratives de Barrot évoquent à la fois l’art du Tintoret, de Rebeyrolle, de Baselitz… Un très grand artiste, en constante progression (tél. 03.89.69.10.77, jusqu’au 16 août).
- Caen : destination Normandie
Au musée de Normandie, une plongée à travers deux siècles de tourisme en Normandie (XIX e et XX e). Cette terre accueillante fut prisée par de nombreux vacanciers qui appréciaient les bienfaits de ses stations thermales et balnéaires, et firent construire de somptueuses villas. Avec des uvres de Boudin, Dufy, des costumes de bain, jeux et accessoires de plage d’époque, des affiches touristiques… (tél. 02.31.30.47.60, jusqu’au 31 octobre).
- Dinard : « Qui a peur des artistes ? »
La fameuse sculpture de Jean Paul II écrasé par une météorite, de Maurizio Cattelan, un cochon gonflable signé Paul McCarthy, un cur de taureau transpercé d’une épée, par Damien Hirst… Tels sont quelques exemples de la soixantaine d’uvres choc et pour certaines provocatrices qui sont exposées au Palais des Arts de Dinard. Elles proviennent toutes de la collection d’art contemporain de François Pinault et suscitent bien des controverses. Avec également les travaux de Soulages, Charles Matton, Martial Raysse, Claude Lévêque… (tél. 02.99.40.50.63, jusqu’au 13 septembre).
- Paris : « Né dans la rue… Graffiti »
Consacrée au graffiti et au street art, l’exposition de la Fondation Cartier met en avant ce mouvement artistique né dans les rues de New York à la fin des années 1960. L’occasion de se familiariser avec un art marginal et le plus souvent illégal, et avec les audaces calligraphiques et plastiques de ses auteurs. Un hommage à Jean-Michel Basquiat et Keith Haring, les pionniers du graffiti, complète le parcours (tél. 01.42.18.56.77, jusqu’au 29 novembre).
- Paris : Max Ernst, collages
« Une semaine de bonté » : tel est le titre sous lequel sont réunis au musée d’Orsay ces 184 collages de Max Ernst, qui constituaient à l’origine un roman-collage, conçu par l’artiste en 1933. Dans ces uvres, à caractère surréaliste, fantastique ou visionnaire, Ernst s’est inspiré de romans populaires illustrés, de journaux de sciences naturelles... On est dans le conte de fées, le rêve, l’allégorie… Une formidable curiosité (tél. 01.40.49.48.14, jusqu’au 13 septembre).
- Paris : Martin Parr
Les photos de l’anglais Martin Parr sont exposées tout l’été au musée du Jeu de Paume. L’artiste y présente ses séries acidulées et kitsch sur le thème du luxe et du tourisme de masse, ainsi que sa collection de livres de photographies, de cartes postales, d’objets et de photos d’artistes britanniques ou internationaux. Un régal d’humour british (tél. 01.47.03.12.50, jusqu’au 27 septembre).
- Région Centre : « Tilt »
Onze musées du Cher, de l’Eure-et-Loir, de l’Indre, de l’Indre-et-Loire, du Loir-et-Cher et du Loiret accueillent des uvres contemporaines issues du Centre national des arts plastiques de la région Centre. À Bourges, le musée Estève reçoit des uvres des sculpteurs Franck Scurti et Alain Kirili ; au Château royal de Blois, Yan Pei-Ming installe ses 108 brigands ; le musée de Vendôme expose les peintures de Philippe Cognée et les photographies de Bernard Plossu, etc. La plupart des expositions se prolongent jusqu’à la fin de l’année (www.musees.regioncentre.fr).
- Saint-Paul : Miró en son jardin
La Fondation Maeght expose 250 peintures et sculptures de Joan Miró et illustre les liens que le peintre ibérique entretint avec la famille Maeght et le musée de Saint-Paul. Un écrin de choix pour cette uvre vibrante, en recherche exigeante de vérité et qui retranscrit avec une immense poésie la « beauté des astres et des lettres » (tél. 04.93.32.81.63, jusqu’au 8 novembre).
- Saint-Tropez : Georges Rouault
Georges Rouault (1871-1958), peintre puissant, indépendant, inclassable, à la fois fauve et expressionniste, est célébré au musée de l’Annonciade en une soixantaine d’uvres qui dévoilent ses plus beaux paysages, « pastorales chrétiennes », vues de la Seine, banlieues désertiques, panoramas imaginaires… On retrouve le pinceau fougueux et lyrique du peintre, imprégné de mysticisme et de force tragique (tél. 04.94.17.84.10, jusqu’au 12 octobre).
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