« En anesthésie réanimation, sur cent postes budgétés, une demi-douzaine restent vacants. Le centre hospitalier de Saint-Nazaire est confronté à la même problématique. Aussi avons-nous engagé ensemble une réflexion sur la notion de poste partagé qui devrait voir le jour d’ici à l’été 2012. Le contrat de clinicien pourrait temporairement en être le support.
Par ailleurs, le statut d’assistant spécialiste des hôpitaux (ASH), désormais accessible aux CHU, permet de promouvoir le temps médical partagé entre établissements auprès des jeunes médecins. De fait, avec l’augmentation du numérus clausus, nous avons beaucoup d’internes à former et peu de postes de chef de clinique à leur offrir. Ces emplois temporaires de deux à quatre ans avec un vrai statut contribuent à la qualité de la formation de ces praticiens qui n’ont pas encore fait leur choix de carrière.
Nous manquons de titulaires hospitalo-universitaires, mais le nombre de postes de praticiens hospitaliers (PH) est stable (488 actuellement). Quand l’un d'eux se libère, il peut être attribué à une autre discipline selon les besoins, la logique consistant à conforter les projets institutionnels. Pour les PH, nous mettons l’accent sur la délégation médicale et l’organisation médico-soignante. Les jeunes sont mûrs sur ces questions d’organisation et très preneurs. La moyenne d’âge des PH étant peu élevée, les effets de la réforme des retraites sur leur effectif ne se font pas encore sentir chez eux. On ne dénombre pas plus de quatre à cinq départs par an. »
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