Le SYNGOF s'inquiète de la fermeture de plusieurs maternités

Publié le 24/06/2002

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Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) s'insurge contre la fermeture, qui vient d'être décidée, d'une maternité privée de Saint-Malo. Cette décision va obliger l'hôpital public à accueillir l'ensemble des femmes suivies jusque-là à la maternité « dans des conditions préjudiciables à la sécurité des soins », estime le SYNGOF. Ce syndicat proteste également contre « la restructuration mal menée » de l'hôpital. Il affirme que les locaux sont inadaptés et que le personnel médical est en nombre insuffisant, puisqu' « aucun anesthésiste supplémentaire n'aidera les praticiens assurant les péridurales durant les mois de juillet et août, et ceci malgré le doublement de l'activité ». Déjà le 24 mai, les chefs de service du centre hospitalier de Saint-Malo avaient présenté leur démission collective pour protester contre les conditions d'exercice de leur profession (« le Quotidien » du 31 mai). Cette fermeture n'est pas la seule dénoncée par le SYNGOF qui signale aussi qu'une autre maternité bretonne, celle de la clinique Saint-Michel, à Quimper pourrait, elle aussi, très prochainement cesser toute activité, faute d'un nombre suffisant de sages-femmes en salle d'accouchement. Ce qui peut poser un certain nombre de problèmes dans cette région du Finistère puisque cette clinique, qui dépend de la Mutualité française, assure, selon le SYNGOF, 1 300 naissances par an, alors que l'hôpital de la ville, en assure, lui, 1 500.

Le Quotidien du Mdecin