Pioché dans l'ouvrage de Xavier Cathelineau et Guy Vallancien (« Troubles urinaires de l'adulte », co-édition « le Quotidien »-Masson).
Le syndrome obstructif, qui associe le plus souvent une dysurie et une pollakiurie, est lié à un obstacle sous-vésical (adénome de la prostate, rétrécissement du col vésical ou de l'urètre, prolapsus génital...) ou à une diminution de la contractilité vésicale (vieillissement, neuropathie).
L'obstruction chronique évolue sur plusieurs mois ou plusieurs années, rappellent les auteurs. Au début, elle associe une dysurie et une pollakiurie (celle-ci étant nocturne puis permanente).
D'autres signes apparaissent tardivement : un résidu post-mictionnel, une dilatation du haut appareil et des mictions par rengorgement (c'est l'incontinence permanente par élimination du trop plein).
La débitmétrie permet d'objectiver l'obstruction et l'échographie précise l'importance du résidu post-mictionnel.
Quant à l'obstruction aiguë, il s'agit de la rétention aiguë d'urines, qui constitue une urgence urologique. Elle associe une douleur hypogastrique intense, un besoin permanent d'uriner et un globe vésical douloureux à l'examen. On doit vérifier l'absence de fièvre (une rétention fébrile doit faire évoquer une prostatite aiguë qui, si elle est confirmée, contre-indique le sondage, d'où drainage sus-pubien) : après drainage, il faut hospitaliser.
Chronique ou aigu
Le syndrome obstructif urinaire
Publié le 18/10/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7614
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