De notre envoyée spéciale
à San Sebastian
R EALISEE par téléphone auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatives de la population âgée de 18 ans et plus, cette étude montre que 2 hommes sur 5 souffrent de stress.
Le profil type du candidat au stress : un homme âgé de 35 à 49 ans (51 %), père de famille, appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures (55 %, contre 40 % chez les ouvriers et les employés). Travail, argent, santé, enfants sont les principales causes de stress. Conséquences : altération du moral, de l'état physique et du sommeil, mais aussi de la sexualité ; près de 4 hommes stressés sur 10 déclarent que le stress a une influence néfaste sur leur sexualité : baisse de la fréquence des rapports sexuels (86 %) ou atténuation du désir. Dans 29 % des cas, il y a troubles de l'érection.
Sous-estimation par les conjointes
Les conjointes sous-estiment l'influence du stress dans la sexualité de leur couple. D'où l'isolement de l'homme confronté à des troubles de l'érection (seulement 14 % ont consulté) et les problèmes de communication au sein du couple. Néanmoins, hommes et femmes estiment que « les troubles de l'érection liés au stress peuvent toucher des hommes de tout âge », et qu' « une communication dans le couple favorise la sexualité du couple ». Près de 9 hommes stressés sur 10 (89 %) considèrent qu' « avoir une activité sexuelle régulière et agréable permet d'être moins stressé ».
Stress et troubles érectiles : il est difficile de déterminer lequel est à l'origine de la spirale de l'échec, mais une chose est capitale : sortir de ce cercle vicieux. En effet, le stress apparaît à tous les niveaux du cercle vicieux des troubles de l'érection : facteur prédisposant (personnalité sensible au stress, situations de stress, conflits larvés au sein du couple) ; facteurs déclenchants (soucis financiers ou professionnels, maladie grave, déstabilisation de la position de l'homme dans le couple) ; facteur aggravant et pérennisant (perturbations personnelles, conjugales, familiales et sociales consécutives aux troubles de l'érection).
Les troubles de l'érection ont des conséquences majeures sur le bien-être général, la satisfaction physique et émotionnelle. Les troubles de l'érection psychogènes, comme ceux liés au stress, altèrent la vie sexuelle, la relation avec la partenaire, la vie de famille et la vie dans son ensemble. Les troubles de l'érection peuvent aggraver des symptômes dépressifs sous-jacents.
Approche psychopharmacologique
La prise en compte des facteurs psychologiques est indispensable dans la prise en charge des troubles de l'érection, avec gestion du stress. Dans certains cas, le patient pourra bénéficier de thérapeutiques psychosexologiques, lui permettant de réapprendre la gestion de son corps et de ses émotions, et de réapprendre la communication au sein du couple et la sexualité à deux.
Parmi les thérapeutiques pharmacologiques, le sildénafil (Viagra) a fait la preuve de son efficacité dans tous les types de troubles de l'érection, qu'ils soient psychogènes, organiques ou mixtes : elle est de 84 % dans les troubles de l'érection psychogènes (24 % pour le placebo). Viagra a fait la preuve d'une amélioration de la qualité de vie des patients (Langtry). Au plan relationnel, 82 % des patients traités avec succès par Viagra déclarent une amélioration de leurs relations avec leur partenaire et, au plan général, 66 % pensent que leur vie a été améliorée (Schatman-Fagan). Dans une étude à long terme, 96 % des patients sont satisfaits de l'efficacité du Viagra à un an (Padma-Nathan).
San Sebastian. Conférence de presse organisée par Pfizer, à laquelle participaient le Dr S. Mimoun (directeur du centre d'andrologie, hôpital Cochin, Paris ), R. Pache (directeur du département Opinion institutionnel Média Louis Harris), M. Lefrançois (responsable marketing urologie-rhumatologie, Pfizer) et le Dr S. Cukier (responsable communication externe et relations médias, Pfizer).
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