Le statut de réfugié a été accordé par la commission des recours des réfugiés à un couple de Maliens et à une Somalienne, qui refusaient de soumettre leur fille à l'excision. Dans un premier temps, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) avait refusé d'accorder l'asile à Mossa et Nacira Sissoko, un couple habitant la région de Kayes, où près de 95 % des petites filles sont excisées. L'OFPRA, a indiqué à l'AFP l'avocate du couple, Me Christine Martineau, ne mettait pas en doute la réalité des faits, mais estimait que la protection demandée n'entrait pas dans le champ d'application de la convention de Genève.
La deuxième décision concerne Awa Omar Guedi, Somalienne, dont la première fille avait succombé à une excision pratiquée à l'insu de sa mère. Elle a quitté son pays avec sa seconde fille âgée de quatre ans, pour lui épargner cette mutilation.
En revanche, dans une troisième affaire, la commission a refusé de reconnaître le statut de réfugiée à une Guinéenne qui affirmait avoir été excisée contre son gré.
Le statut de réfugié en cas de menace d'excision
Publié le 09/12/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7027
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