Parue dans le New England Journal of Medicine du 30 avril dernier, l’étude américaine TODAY (Treatment Options for Type 2 Diabetes in Adolescents and Youth) milite pour une vraie révolution nutritionnelle dans un monde « obésogène ». L’étude a inclus près de 700 adolescents diabétiques qui ont été traités soit par metformine seule soit associée à la rosiglitazone soit associée à un style de vie plus sain. La metformine ne marche que pour 48 % des ados obèses et déjà diabétiques. Plus préoccupant, la modification du style de vie ne fait pas mieux que la metformine seule et la perte de poids ne concerne que 31 % des patients. Pour autant, ceux recevant la metformine grossissent moins que ceux sous bithérapie. L’addition de la rosiglitazone à la metformine est un peu supérieure à la monothérapie mais il y a encore 39 % d’échec du contrôle glycémique. Il semble que la physiopathologie du diabète de type 2 soit différente chez l’adolescent avec une moindre sensibilité à la metformine. Les interventions pharmacologiques doivent être plus musclées avec probablement un recours plus précoce à l’insuline. L’éditorialiste interpelle les décideurs de santé publique pour booster un style de vie et d’alimentation plus sain au lieu de s’engager dans une escalade thérapeutique sans fin.
Le spectre inquiétant du diabète gras de l’ado
Publié le 11/05/2012
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Crédit photo : ©HOOTON/SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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