Pour faciliter l’installation des jeunes diplômés en médecine générale, le SNJMG préconise la création d’un forfait spécifique qui permettrait pendant les 5 premières années d’installation de compenser la moindre activité du début d’exercice. « Les jeunes ne franchissent pas le cap de l’installation, constate le Dr Alexandre Husson, président du SNJMG. Cette aide pourrait les y aider. »
Ce forfait d’investissement, d’un montant modulable, pourrait tenir compte de la zone d’installation, du mode d’exercice (en groupe ou seul), du nombre de patients ou encore de l’organisation du cabinet (service de réponse téléphonique, correspondance courrier ou électronique, télétransmission, tenue d’un dossier médical selon les critères de la Haute Autorité de santé…).
Ce dispositif pourrait s’inscrire dans le cadre de la rémunération sur objectifs. « Ce forfait compléterait la rémunération du jeune médecin et lui permettrait de sécuriser son exercice, précise le Dr Husson. Notre objectif est d’assurer un revenu mensuel à hauteur du premier échelon de praticien hospitalier soit environ 3 000 euros après déduction des charges. » Selon les jeunes généralistes, ce forfait d’installation a vocation à remplacer le bonus sur les consultations (20 %) en zones déficitaires « dont la faible efficacité a été démontrée par la Cour des comptes ».
Le syndicat est enfin partisan de la diversification des modes d’exercice et souhaite qu’à tout moment, le généraliste puisse panacher son activité entre les secteurs libéral, hospitalier, salarié et universitaire.
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