Le SML la juge si inaboutie qu’il ne s’associera pas à la tournée pédagogique que l’UNCAM organise en régions pour en vanter les mérites. « Nous avons signé cette convention parce qu’elle prévoyait la mise en œuvre du secteur optionnel, rappelle-t-il, or, aujourd’hui, on nous roule dans la farine en voulant en réserver l’accès aux seuls praticiens de secteur II. Dans ces conditions, personne ne va y aller », prophétise le Dr Christian Jeambrun, président du SML.
Sur le paiement à la performance, également institué par la convention, le Dr Jeambrun indique qu’au cours d’une réunion organisée jeudi 17 novembre dernier entre les syndicats libéraux, l’assurance-maladie et les éditeurs de logiciels professionnels, il a été annoncé par la CNAM que les médecins qui ne seraient pas « totalement informatisés » avant la fin de 2011, c’est-à-dire ne télétransmettant pas et ne disposant pas de logiciel professionnel, ne pourraient y prétendre. Christian Jeambrun se dit très surpris par cette disposition de dernière minute, non prévue dans le texte initial.
Le SML compte procéder à une analyse détaillée de la convention au cours de son congrès.
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