?Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter maintenir une activité lors de la retraite. Ainsi, sur les 8 610 médecins qui ont liquidé leur pension les trois dernières années, 2 275 ont décidé de rempiler. Et le phénomène devrait s’accroître, puisque depuis janvier le plafond de cumul emploi-retraite a été supprimé (Le Généraliste n°2478 du 20 février 2009). Le SML y voit une opportunité de faire face à la crise démographique. Son pôle « retraite active », présidé par le Dr Maurice Prudat (photo), généraliste retraité de Pantin toujours en exercice, vise à aider « les médecins nouvellement retraités à organiser leur nouvelle vie ». Il milite aussi pour un statut à part entière du médecin retraité actif.
Nombreuses charges
Cotisations ordinales, charges sociales, assurances professionnelles : les médecins retraités payent quasiment autant que leurs cadets mais pour un chiffre d’affaires bien moindre. Le taux de charges du Dr Prudat avoisine les 65 %, alors qu’il est en moyenne de 47 % chez les généralistes. Ce dernier propose donc que ces « médecins restent libéraux sur le plan ordinal et administratif » et qu’ils « ne perçoivent plus des honoraires mais des forfaits de vacation, dont une grande partie pourrait bénéficier d’une défiscalisation ». Ils pourraient de cette façon exercer dans des maisons de santé, des maisons de retraites ou participer à la Pds sans porter la charge d’un cabinet.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature