Le SML et la CSMF dénoncent les pressions de la CPAM de Paris

Publié le 21/05/2002

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Le Syndicat des médecins de Paris (CSMF 75) dénonce « le harcèlement redoublé » contre les médecins libéraux de la caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) parisienne , accusée d'adopter la « stratégie du pire ». La CSMF 75 dénonce la transformation, depuis quelques semaines, des « entretiens confraternels » organisés entre les médecins libéraux et les praticiens-conseils, à l'initiative de ces derniers en « séances de dressage à la maîtrise comptable » des dépenses de santé. La CSMF 75 souhaite donc que soit négocié « un code de procédures » dans la prochaine convention médicale pour « écarter les abus et l'arbitraire de certains ».
Par ailleurs, la CSMF 75 considère comme « un abus de pouvoir caractérisé » la récente lettre de la CPAM qui demande aux médecins de se doter de la carte à puce de professionnel de santé (carte CPS, indispensable à la télétransmission des feuilles de soins), tout en précisant que leur refus d'en faire la demande « ne pourrait rester sans conséquence ». La CSMF 75 demande aux médecins de jeter cette lettre à la poubelle car il « s'agit de la tentative de sabotage d'une normalisation à venir des relations entre assurance-maladie et médecins libéraux ».
Quant au Syndicat des médecins libéraux de Paris (SML 75), il « demande avec insistance » à la CPAM « de revenir sur les menaces contenues dans sa lettre » afin de « préserver un avenir de confiance dans le cadre d'un futur partenariat équilibré ». Le SML 75, qui appelle toujours à la grève de la télétransmission, « demande aux confrères parisiens de ne pas répondre à ce chantage » et « rappelle que la détention de la carte CPS n'implique pas une quelconque acceptation du processus de télétransmission ».