Malgré la décision de justice qui condamne chaque syndicaliste à 5 000 euros d’amende par jour et autorise le recours à la force publique pour évacuation, l’ARS de Corse était toujours occupée début juin par les syndicats. Mieux : cette décision de justice a resserré les liens de l’intersyndicale, qui réunit le STC, la CGT, Force ouvrière et le Syndicat national des cadres hospitaliers, qui occupent le siège de l’ARS depuis un mois. Base de leur revendication : les syndicalistes réclament un rehaussement du coefficient géographique, lequel est censé ajuster les enveloppes de la tutelle, en fonction du coût de la vie constaté dans chaque région. Exemple : si le coefficient géographique est de 7 % à Paris, il est de 5 % en Corse-du-Sud et en Haute-Corse. L’ARS a pour le moment proposé une augmentation de ce coefficient à 7 %. Trop peu, pour les syndicats, qui réclament un coefficient à 8,5 %. De son côté, le directeur de l'ARS, Dominique Blais, fait valoir que la tutelle a d’ores et déjà fait un effort supplémentaire de 14 millions d’euros. Outre le coefficient géographique, l’intersyndicale veut aussi négocier sur « la dotation annuelle de fonctionnement (DAF), la coopération entre établissements de santé, l’hôpital neuf à Ajaccio, les retards structurels, l’École régionale de santé, l’accueil de nos anciens, les personnels hospitaliers, les missions d’intérêt général, la protection du patrimoine hospitalier corse, la pérénnité des établissements existants, les établissements sous CREF, la santé publique ».
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Le siège de l’ARS de Corse occupé
Publié le 08/07/2011
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Source : Décision Santé: 276
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