Pas moins de quatorze organisations réunies dans la plate-forme « Assurer l’avenir de la protection maternelle et infantile », regroupant des parents, psychologues de la petite enfance, puéricultrices, sages-femmes, éducateurs ou médecins (SNMPMI), réclament au ministère de la Santé et aux départements un plan d’urgence pour la survie du service public de PMI.
« Aujourd’hui les services et les équipes de PMI sont fragilisés dans de nombreux départements, fait valoir le collectif. Beaucoup de consultations de nourrissons, de femmes enceintes et de planification familiale, de bilans de santé en maternelle, sont supprimés. Les délais de rendez-vous s’allongent, le suivi d’enfants après 2 ans se restreint, les visites à domicile en pré et postnatal se raréfient. On ne compte plus les postes vacants, s’agissant surtout des médecins, mais aussi des puéricultrices, des sages-femmes... Le désengagement de cette politique de santé publique de l’enfant et de la famille par les ministères de la santé successifs, combiné à l’investissement très inégal de leurs missions de santé par les départements, y est pour beaucoup ».
Les 14 organisations réunies au sein de la plateforme lancent une pétition nationale* et appellent les professionnels, les parents et les élus à une journée nationale d’action le 30 janvier 2014 à Paris et dans tous les départements. Au programme notamment, des assemblées générales, rassemblements, débrayages, grèves et une manifestation qui se rendra au ministère de la Santé.
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