Examiner les poumons de gros fumeurs au scanner plutôt qu'aux rayons X permet de réduire de 20% la mortalité due au cancer du poumon, révèle une étude américaine parue jeudi. Des études précédentes avaient démontré que les scanners hélicoïdaux permettait un meilleur dépistage de petites tumeurs dans leur première phase que les traditionnels rayons X. « Mais il n'avait jamais été prouvé de manière concluante que cette procédure a un effet sur l'issue finale, à savoir la mortalité due au cancer du poumon», explique Harold Varmus, directeur de l'Institut national du cancer. Bien que des études complémentaires soient nécessaires pour expliquer la plus grande efficacité des scanners, «notre hypothèse est qu'un grand nombre de cancers dans leur premier stade qui auraient pu être fatals ont pu être retirés de patients ayant subi un scanner hélicoïdal», observe M. Varmus. Le scanner hélicoïdal permet une reconstruction en 2D ou 3D de la poitrine d'un patient à l'aide d'un balayage d'un faisceau de rayons X. Les résultats de cette étude baptisée National Lung Screening Trial sont le fruit d'une recherche à laquelle 50.000 fumeurs et ex-fumeurs de 55 à 74 ans ont participé à travers tous les Etats-Unis. En moyenne, les patients fumaient un paquet de cigarettes par jour depuis 30 ans. Ils étaient soit toujours fumeurs ou avaient arrêté au cours des 15 années précédant le début de l'étude en 2002. Ils ont été désignés au hasard pour être soumis à un examen annuel pendant trois ans, soit à l'aide d'un scanner, soit de rayons X. Ils ont ensuite été suivis pendant cinq ans.
Le scanner plus efficace pour dépister le cancer du poumon
Publié le 05/11/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature