En testant les activités du romarin, Mark Moss et Lorraine Oliver (Northumbria, Royaume-Uni) ont découvert un effet positif sur les fonctions cognitives. Dans une étude chez 20 personnes qui ont inhalé de l’huile essentielle de romarin, on constate que plus les sujets ont un taux élevé de l’un des composants terpéniques, le 1,8-cinéole dans le sang, meilleures sont leurs performances cognitives. La vitesse et la pertinence des réponses sont améliorées, mais non l’attention ou l’éveil, notent les auteurs, qui constatent également un effet sur l’humeur. Ce qui leur fait dire que l’effet cognitif de l’herbe aromatique s’exerce peut-être par des voies neurochimiques différentes. Les terpènes peuvent entrer dans le compartiment systémique via la muqueuse nasale ou pulmonaire. Le 1,8 cinéole est trouvé dans de nombreuses plantes aromatiques : l’eucalyptus, le laurier, la sauge, le romarin et aussi l’absinthe.
« Therapeutic Advances in Psychopharmacology », 24 février 2012.
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