Pas plus de 3 % par an d’augmentation pour les dépenses de santé : c’est la traduction pour la Cnam du tour de vis sur les dépenses publiques voulu par Nicolas Sarkozy (photo). Sauf que, depuis dix ans,
la croissance des dépenses de santé n’a jamais été sous ce seuil, ne serait-ce que pour des raisons d’évolution naturelle des besoins. Pour la CSMF, la conséquence coule de source : « Les mesures annoncées par le chef de l’État signent un revirement en faveur d’une application stricte de la maîtrise comptable, dans le droit fil
du plan Juppé ». La Confédération redoute que la promesse du C à 23 euros pour le 1er janvier 2011 soit d’ores et déjà hypothéquée. D’autant que les représentants des patients ne sont pas tranquilles non plus. « Qui
comprendra que d’un côté on appelle à des économies et que, de l’autre, on annonce une augmentation de la rémunération des médecins », a prévenu le CISS dans un communiqué.
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