Il tutoyait Molière. Il a fait la célébrité de Lully. Et il préférait Lebrun à Mignard, en dépit des nombreux protecteurs du second. C’est lui, Louis, qui fit venir Le Bernin de Rome : il n’aima pas la statue équestre du sculpteur Italien, mais adora le buste en marbre pour lequel il posa. On peut admirer ce dernier, parmi les 300 œuvres réunies au château de Versailles. Peintures, sculptures, mobilier, costumes de danse, tapisseries… Cette expo est un must et restera dans les annales. Pas seulement parce que c’est la première que l’établissement public consacre au Roi Soleil. Mais surtout à cause du parti pris, aussi original qu’exigeant, adopté par ses deux commissaires qui montrent à la fois comment l’art glorifie le Roi et comment Louis XIV l’apprécie en connaisseur. Les nostalgiques y retrouveront avec bonheur certaines œuvres qui n’étaient pas retournées à Versailles depuis plus de deux siècles. Elles n’y resteront plus très longtemps désormais… Allez-y vite, avant le 7 février.
Invitation au voyage
Versailles 1678. Louis XIV rechercce un domaine pour y faire construire une retraite plus intime. Ce sera Marly, où l’achitecte Jules Hardouin-Mansart transformera deux pavillons pour y faire installer les globes immenses réalisés par l’astronome Vincente Coronelli. Aujourd’hui disparu, le pavillon du globe céleste, restitué en images de synthèse, constitue le point d’ancrage de cet ouvrage pour débuter un voyage inédit dans les différents ciels du Roi Soleil.
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