LE STYLE décalé n’est pas toujours synonyme de réussite commerciale. Le Kangoo Bee Bop et la Vel Satis en portent témoignage. En dépit de ces difficultés, Renault persiste et signe. Suicidaire ? On n’ira pas jusque-là. Le coupé-roadster Wind, qui sera lancé début septembre, sort certes des sentiers battus en termes de style, mais il ne révolutionne pas la planète au point de susciter la désapprobation générale.
Compact, râblé, musclé, deux places, deux portes, mais surtout équipé d’un ingénieux toit électrique pivotant en 12 secondes, il se positionne en rebelle. Avec Wind, l’effet visuel est garanti. Certains aimeront, d’autres pas. Il en va toujours ainsi lorsqu’un véhicule se démarque de ses semblables. Becquet, double bossage à l’arrière, position basse (on roule à 51 cm du sol), ceinture de caisse haute, pare-brise incliné, visière surplombant les cadrans, levier de vitesse court, le coupé-roadster Wind bénéficie du blanc-seing Renault Sport en termes de châssis et de moteur (le 133 ch est en effet celui de la Twingo RS).
À la vérité, le Wind n’a actuellement pas d’équivalent sur le marché. Dans l’esprit, il se rapproche de la Fiat 500, de la Mini cabriolet et de la Peugeot 207 cm3 On espère que sa carrière sera plus fructueuse que celle de l’Opel Tigra Twin Top. Rien n’est moins sûr. Sur route, il procure en tout cas de belles sensations même avec le 100 ch. La finition moyenne et la présence de barres de renfort dans le coffre font un peu désordre. Mais vu les prix, on ne peut pas demander la lune.
°En bref
Longueur 3,833 m, volume du coffre (constant) 270 l, contenance réservoir 40 l.
Motorisations, consommation moyenne, CO2, prix :
– 1,2 l TCE 100 ch, 6,3 l, 145 g : de 17 500 à 20 000 euros ;
– 1,6 l 133 ch, 7 l, 165 g : de 19 500 à 21 000 euros.
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