Selon une grande étude chinoise présentée au 93e Congrès de l'American Association for Cancer Research, les gros buveurs de thé auraient, par le biais des polyphénols que contient ce breuvage, une réduction du risque de cancers gastrique et oesophagien.
Ce travail, qui a été mené à Shanghai depuis 1986, a porté sur 18 244 hommes âgés de 45 à 64 ans. Dans cette cohorte, on a enregistré 190 cas de cancer de l'estomac et 42 cas de cancer oesophagien. Ces patients cancéreux ont été comparés à 772 hommes témoins indemnes.
Chez tous ces sujets, les chercheurs ont mesuré le taux de polyphénols du thé - notamment l'épigallocatéchine (EGC) et l'épicatéchine (EC) - et de leurs métabolites.
Résultat : la présence d'ECG dans les urines était associée à un plus faible risque de cancer de l'estomac et de l'oesophage, cela après ajustement pour le tabagisme, la consommation d'alcool, le taux de carotène et la présence de H. pylori. L'effet protecteur le plus puissant était noté chez les personnes qui avaient de faibles taux de carotène. « Cette étude montre que les polyphénols du thé peuvent agir comme des agents de chimioprévention contre le développement des cancers de l'estomac et de l'oesophage », indique Mimi Yu, principal investigateur.
Les polyphénols auraient un pouvoir anti-oxydant semblable à celui des vitamines C et E.
Le thé protégerait contre le cancer de l'estomac et de l'oesophage
Publié le 11/04/2002
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7106
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