Le ministre de la Santé n’a pas tardé à répondre à la revue « Prescrire » qui, dans son numéro de janvier, demande notamment le retrait du marché de deux spécialités pharmaceutiques, un vasodilatateur, le buflomédil, « sans intérêt thérapeutique démontré », et un anti-inflammatoire, le nimésulide, déjà retiré dans plusieurs pays.
Des procédures, a expliqué Xavier Bertrand au micro de RTL, sont engagées depuis plusieurs mois pour réévaluer le rapport bénéfice/risque de certains médicaments. Il y a des procédures, a-t-il encore précisé « au niveau européen, au niveau français. Tout médicament est une substance active et pour tout médicament la question qui se pose est : quel est le bénéfice pour la santé et quel est le risque pour la santé ».
Si, à un moment donné, les données disponibles peuvent laisser croire que le bénéfice/risque n’est plus le même, « il faut peut-être aller plus vite pour prendre des décisions et ça fait partie des orientations que j’ai en tête », a encore précisé le ministre de la Santé qui a confirmé qu’il attendait le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) le 15 janvier sur le dossier Mediator, pour apporter des réponses et préciser sa politique en la matière.
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