Il est probable que les génériques ajoutent une difficulté supplémentaire du point de vue de l’observance car souvent les patients se repèrent spontanément aux couleurs des comprimés, au boîtage, au nom. Qui va s’assurer de la bonne compréhension du patient ? Les polymédicamentés, les personnes âgées mériteraient plus d’attention et, en général, tous ceux qui ont une connaissance approximative de leur pathologie et de son traitement et qui, pour cela, se raccrochent uniquement à l’aspect visuel du comprimé ou de la boîte. Mais que ce soit sous générique ou princeps, la réalité de l’observance est de l’ordre de 40 % à 60 %, pour toutes les maladies chroniques, pour de multiples raisons : défauts de connaissance de la maladie, de reconnaissance de l’indication du médicament, ignorance de leur mécanismes d’action et donc de leur utilité, de reconnaissance et de différentiation des uns par rapport aux autres en cas de polypathologie où lorsqu’un patient est polymédicamenté pour une même pathologie, défaut de lecture de l’ordonnance, de plans de prise, d’organisation avec le médicament, soit au domicile, en déplacement ou au travail avec des oublis non réparés.
Dr Pierre-Yve Traynard, professeur d’éducation thérapeutique, médecin coordinateur du Réseau Paris Diabète (Paris).
« Le problème de l’observance dépasse le seul cadre du générique »
Publié le 05/06/2009
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Source : Le Généraliste: 2491
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