Le lapin communicant Nabaztag était déjà capable de reconnaître et de lire à voix haute des livres munis de Ztamps (puces RFID). Grâce à Nathan et à Violet (société technologique qui développe des services rendant les objets communicants), des livres, ceux de la collection « Mes p'tites histoires », peuvent désormais être enrichis en permanence par la voix de leurs lecteurs. Les parents peuvent enregistrer leur propre version de l'histoire et la partager, chaque livre donnant accès via Internet à la bibliothèque contenant toutes les interprétations. Et, le Ztamp conférant au livre une identité unique, les conteurs peuvent décider de partager ou non leur lecture et d'en faire bénéficier leur entourage seulement ou tout les possesseurs du même livre « ztampé ».
Concrètement, en reniflant le Ztamp collé sous la couverture du livre, Nabaztag l'identifie, va en chercher l'histoire sur Internet, puis la lit à voix haute. On peut naviguer dans le récit en bougeant les oreilles du lapin et passer de chapitre en chapitre. Le livre est doté de mémoire et, à la prochaine lecture, le lapin se souviendra du chapitre où il s'est arrêté. Il est aussi possible de choisir la voix de la lecture.
Les trois premiers titres dotés de Ztamps sont « Violette dans le noir », « C'est qui le plus costaud ? » et « Petite Feuille et grand chêne ».
Nabaztag + 3 livres, prix indicatif 149 euros, prix du livre seul 9,95 euros, http://store.nabaztag.com.
Enfants d'Afrique
La journée de l'enfant africain est célébrée le 16 juin, date qui commémore le massacre d'enfants de Soweto, par le régime sud-africain de l'apartheid en 1976. Cela peut être l'occasion de se pencher sur un continent qui, pour être associé à tous les fléaux du monde (pauvreté, famine, guerres, sida...), n'en est pas moins fascinant.
Dans «l'Afrique», titre « Castor Doc » à lire à partir de 11-12 ans, la journaliste Mathilde Giard présente cette «terre de contrastes» sous tous ses aspects, à commencer nos ancêtres Toumaï et Lucy. Cela passe par la géographie, les grandes civilisations, l'aventure des explorateurs, l'esclavage, la colonisation, les trésors de l'Afrique (or, diamants, pétrole, café, tourisme...), les menaces, pour finir par la question « Quel avenir pour l'Afrique ? », dont la réponse se veut optimiste. Très illustré, ce livre de poche d'un grand intérêt change avec le catastrophisme qui domine habituellement les discours sur l'Afrique.
Les plus jeunes, à partir de 4 ans, se feront lire avec bonheur l'histoire de Diabou Ndao. C'est une petite fille du Sénégal qui, comme tous les enfants d'Afrique, aime beaucoup les gnioules (de toutes petites noix qui viennent des palmiers). Elle les aime tant qu'elle reste seule, la nuit, à les casser. Si bien qu'un jour un lion arrive et l'avale... Cela ne finit pas là, on s'en doute, et la petite fille aura le dernier mot. « Diabou Ndao » est un conte wolof rapporté par l'un des plus grands conteurs sénégalais, Mamadou Diallo. Dans cet album élégant de la collection « Paroles de conteurs », les belles illustrations de Vanessa Hié sont autant de stimulants pour l'imagination.
« L'Afrique », Castor Poche/Flammarion, collection « Castor Doc », 128 pages, 8,50 euros.
« Diabou Ndao », Syros, 21 x 32,5 cm, 32 pages, 10,50 euros.
Un dimanche à la cour
Pour découvrir les splendeurs de la cour de Louis XIV, rendez-vous dimanche prochain au château de Vaux-le-Vicomte : pour la « journée Grand Siècle », plus de 300 participants animeront le château et les jardins avec des spectacles en tout genre (contes, commedia dell'arte, fables de la Fontaine, pièces de Molière, musiques et danses baroques, cascades, etc.). Un jardin, celui du bassin de la couronne, sera réservé aux enfants, qui pourront s'initier aux jeux anciens et se promener dans une mini calèche attelée à des poneys.
Entrée : adultes 15,50 euros, enfant de plus de 6 ans,12,50 euros (10 euros pour les adultes et les enfants costumés). Tél. 01.64.14.41.90, www.vaux-le-vicomte.com.
Des jeux pour les vacances
Bientôt les « grandes » vacances. S'il ne faut surtout pas charger la barque des activités, on pourra tout de même mettre dans les valises ou emporter dans la voiture ou le train des livres-jeux qui feront agréablement passer le temps.
Dès 3 ans, voici «Mon livre-jeu Bali en vacances», où l'on retrouve le petit personnage télé dont on peut suivre les aventures sur France 5. Trois histoires, à compléter à l'aide d'autocollants, suivies de six pages de jeux (intrus, labyrinthe, observations, coloriages, différences...) et d'une activité à réaliser tout seul ou en compagnie d'un adulte. Bali prend le train et va au bord de la mer et on apprendra à fabriquer un petit bateau de papier. Puis il fait une randonnée en montagne et il y a un paysage à compléter. Et, enfin, le voici à la campagne, l'occasion de fabriquer son premier herbier.
À partir de 6-7 ans, ce sont deux autres personnages familiers que l'on retrouvera dans un grand livre-jeux, « Max et Lili ». Ce numéro 2 propose toutes sortes de jeux, classiques ou plus originaux : différences, labyrinthes, sudokus, mots croisés, bulles de BD à imaginer, phrases difficiles à prononcer à répéter très vite, recettes de cuisine, mots cachés, suites logiques, tests, jeux de mémoire, BD en anglais et l'on en passe.
Dès 7 ans, les amateurs de sudoku pourront se lancer dans un jeu de logique qui répond au même principe, mais avec des chiffres, le Ken Ken. Tetsuya Miyamoto, instituteur au Japon, a créé ces grilles de chiffres à compléter pour ses élèves afin de les aider à apprendre et à réviser leurs bases de calcul en s'amusant. Le ken ken a rencontré un succès fulgurant et il arrive en France avec une collection de trois titres : avec des additions, avec des multiplications et avec des additions-soustractions. Chaque titre, en forme de bloc, comprend 35 grilles vierges (en double), de trois niveaux de difficulté, les solutions étant données à la fin.
« Mon livre-jeu Bali - Bali en vacances », Père Castor, 21 x 26 cm, 64 pages, 6,50 euros.
« Max et Lili - le grand livre-jeux », Calligram, 21 x 29,5 cm, 4,90 euros.
« Ken Ken ... » « ...champion des additions », « ...champion des additions-soustractions », « ...champion des multiplications », Père Castor, 18 x 25,5 cm, 80 pages, 5,95 euros.
Effets optiques
Aux artistes en herbe de 6 à 12 ans, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris propose de s'inspirer des oeuvres de Bridget Riley, à laquelle est consacrée une rétrospective, et particulièrement de ses effets optiques. Pendant trois mois (juin, juillet et août), trois ateliers au choix : « Regarder/ressentir » (regarder et ressentir, fermer les yeux, les rouvrir puis représenter ce qu'on a retenu de l'image), « Les ondes » (traduire des ondes visuelles en vibration sonore), « Pulsation » (imaginer un mouvement qui animera l'espace et le papier).
Tarif : 6,50 euros. Tél. 01.53.67.40.80, musees.paris.fr.
Cinéma dans le Sancy
Du 13 au 19 juin, « Plein la bobine », festival de cinéma jeunes publics du massif du Sancy, a lieu dans les salles de La Bourboule et du Mont-Dore. Il comprend notamment trois compétitions de courts métrages (pour les enfants à partir de 3 ans, 7 ans et 12 ans), des films récents, inédits et, en avant-première, un coup de coeur au cinéma belge et, dans le cadre de « 100 % Finlande », une carte blanche au festival de cinéma pour enfants d'Olu (animation à partir de 3 ans).
Tél./fax 04.73.65.51.46, www.pleinlabobine.com.
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