Fédération d’hôpitaux publics, fédération d’établissements privés, ministère de la Santé, grands groupes de cliniques privées, tous les principaux recruteurs d’internes en médecine étaient présents le 22 octobre au Cnit Paris-La défense lors de la première Journée nationale d’informations sur l’installation libérale et les carrières à l’hôpital public, organisée par l’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (Isnih) et son bras armé Avenir médecin. Trois grands absents de cette première édition, la médecine de ville (les URML avaient été invités par les organisateurs), et les centres hospitaliers généraux, pourtant premières victimes de la crise démographique, et les ARS. Une journée ouverte par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, qui s’est dite très attentive à la problématique d’entrée dans la profession des médecins, que cela soit à l’hôpital ou en libéral. Et elle a profité de ce rendez-vous pour annoncer avoir constitué « un groupe de réflexion sur l’exercice médical à l’hôpital public qui débutera ses travaux dans quelques semaines et qui devra me faire des propositions concrètes avant l’été ». Malgré les problèmes de transports, cinq cents internes en médecine sur les 700 inscrits, venus de toute la France (transport et hébergement étaient pris en charge par l’organisation) ont assisté à une série de tables rondes destinées à les informer sur les différents exercices professionnels qui s’offrent à eux au sortir de leur internat. « Les internes manquent totalement d’information sur le marché du travail. Or, le nombre d’offres se multiplie et les internes n’ont pas les éléments pour faire leur choix. Cette journée a pour objectif de leur fournir cette information qui ne leur est pas délivrée lors de leurs études, ni au sein du CHU dans lequel ils font leur internat », précise Matthieu Durand, premier vice-président de l’Isnih et organisateur de cette journée. Des informations qu’ils ont pu compléter en rencontrant les principaux acteurs du secteur présents dans un espace salon jouxtant l’amphithéâtre. Le succès de ces Rencontres de l’Isnih et les financements qu’elles ont pu mobiliser (près d’un million d’euros) dès sa première édition, symbolisent parfaitement la position de force qu’occupent aujourd’hui les internes en médecine dans un contexte de baisse démographique. Des internes bien décidés à avoir toutes les cartes en main au moment de choisir leur carrière professionnelle.
Ressources humaines
Le premier congrès des internes attire les recruteurs publics et privés
Publié le 17/11/2010
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Grégoire Sévan
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Source : Décision Santé: 269
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