Le conseil d'administration de l'institut Curie, réuni le 6 décembre, a élu Claude Huriet à sa présidence. Il succède à Jean-Marc Bruel, qui interrompt son mandat commencé en 1998. L'ancien sénateur de Meurthe-et-Moselle prendra ses fonctions le 7 janvier 2002.
Pour accroître la notoriété du déjà célèbre centre anticancéreux, l'institut Curie mise sur les ressources de ce professeur aux multiples casquettes. Ses travaux parlementaires, et notamment son récent rapport sur « la politique de lutte contre le cancer », associés à une expérience médicale et à un intérêt pour la recherche et l'éthique ont fait de lui le candidat idéal pour occuper le poste vacant.
Spécialisé dans la lutte contre le cancer, l'institut Curie réunit dans un même lieu des activités de recherche et de soins, pour une prise en charge optimale des patients. Claude Huriet est chargé de déterminer les grandes orientations scientifiques du centre jusqu'à la nouvelle élection, prévue en 2004. L'institut privilégie déjà quelques grands champs de recherche. C'est le cas de la détection des micrométastases, de l'immunothérapie anticancéreuse ou de la pharmacochimie. Claude Huriet devra, par ailleurs, désigner un nouveau directeur de la section médicale en 2002, à la place de Jean-Pierre Camilleri.
Le 9 octobre dernier, l'institut Curie a déposé une opposition au brevet de Myriad Genetics auprès de l'Office européen des brevets. L'enjeu : empêcher la firme américaine de s'approprier le monopole sur le diagnostic d'une prédisposition au cancer du sein ou de l'ovaire associé au gène BRCA1.
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