Un étude, publiée aujourd'hui dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (n° 40/2003), conclut à un impact positif du Programme national de surveillance du mésothéliome (PNSM) sur la prise en charge médico-sociale des mésothéliomes pleuraux. Dans 18 des 21 départements couverts par le PNSM, 449 cas ont été enregistrés et leurs données ont été comparées à celles des 367 cas recensés dans 64 départements hors PNSM, dans la période 1999-2001.
Dans les deux zones, la fréquence des cas reconnus en maladie professionnelle (MP) est élevée : environ 90 %, avec 8 % de refus, le plus souvent pour un motif administratif. Dans les départements du PNSM, seulement 62 % des cas ont fait l'objet d'une demande de reconnaissance en maladie professionnelle (DMP). Cependant, la proportion de DMD par rapport au nombre de sujets pris en charge au titre d'une affection de longue durée (ALD 30) est nettement en faveur des départements du PNSM (0,74 contre 1,18). Il reste « qu'une fraction non négligeable, 39 %, des cas non déclarés concerne des sujets ayant une exposition professionnelle à l'amiante identifiée », notent les auteurs.
Le PNSM améliore la prise en charge des mésothéliomes
Publié le 06/10/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7398
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