LEADER dans le domaine de la recherche, Sorin Group a développé des appareils particulièrement sophistiqués, performants et de très petite taille. Allier miniaturisation et performance est un défi car, tout en étant le plus petit possible, l'appareil renferme dans son boîtier une intelligence capable d'optimiser la gestion de l'alimentation de l'appareil implanté et d'allonger la durée de fonctionnement de la pile, d'interpréter et d'apporter une réponse appropriée à toutes les informations collectées par les capteurs des sondes implantées au niveau du coeur, en adaptant la stimulation aux besoins physiologiques du patient, la fonction SafeR permettant d'éviter les surstimulations cardiaques dont le caractère délétère a été démontré par des études cliniques, explique le président de la division gestion du rythme cardiaque du groupe Sorin, Jean-Michel Ballester.
Une batterrie capable de fonctionner de huit à dix ans.
Reply est un petit « bijou technolo-gique » dont la puissance de calcul équivaut à celle d'un ordinateur de bureau des années 1980.
A l'intérieur d'un boîtier, à peine plus gros qu'une pièce de 2 euros, se trouvent : une batterie de 2,8 V capable de fonctionner de huit à dix ans, un système électronique très élaboré permettant de faire la synthèse des informations collectées par les capteurs des sondes, un système de mesure permettant de connaître la résistance des sondes, la charge de la pile et les statistiques de fonctionnement, une antenne à radiofréquence permettant la communication de données à travers la peau vers un dispositif externe.
Reply est un stimulateur double chambre ; le boîtier est relié à deux sondes, l'extrémité de la première sonde est positionnée dans l'oreillette droite, celle de la seconde dans le ventricule droit. La fixation des sondes au niveau du muscle cardiaque peut être faite de manière passive (à barbe) ou active (à vis).
Certains stimulateurs, des appareils biventriculaires, ont une 3e sonde dont l'extrémité est située dans le sinus coronaire en contact du ventricule gauche ; ils sont employés dans le traitement de certains types d'insuffisance cardiaque. La pose du stimulateur se fait en milieu hospitalier, sous anesthésie locale. Une incision est faite au-dessous d'une des deux clavicules.
Les sondes sont introduites par voie veineuse, elles sont poussées dans le réseau veineux et la progression de leur extrémité est suivie par un appareil de scopie. Elles sont placées dans leur cavité cardiaque respective. Le bon positionnement est vérifié par scopie et par la mesure du seuil de stimulation (énergie électrique minimale transmise à la sonde et provoquant une contraction du muscle cardiaque) et du seuil de détection (mesure par un voltmètre de l'activité électrique du coeur par l'intermédiaire de cette sonde).
Les sondes sont alors reliées au boîtier qui est introduit dans la poche précédemment créée sous la peau dans la région sous-claviculaire. La peau est ensuite recousue.
L'intervention dure environ une heure, mais peut se prolonger si le positionnement de l'extrémité d'une ou des sondes est difficile.
Le patient sort de l'hôpital de 24 à 48 heures après l'intervention. Il doit être porteur, en toutes circonstances, d'un document attestant la présence du stimulateur et mentionnant la marque de l'appareil et des sondes, l'adresse du centre où s'est fait l'implantation et les principales caractéristiques du dernier réglage.
Institut de cardiologie, hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Atelier presse organisé par Sorin Group.
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