L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012 par un ultime vote à main levée. Après un premier passage devant les deux chambres, l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) et le rejet de ce texte par le Sénat, les députés ont eu le dernier mot.
Marqué du sceau de la rigueur, ce budget de la Sécu prévoit une progression de 2,5 % de l’objectif national d’évolution des dépenses d’assurance-maladie en 2012 (contre 2,8 % dans le projet initial).
Quelque 500 millions d’euros d’économies supplémentaires devront être trouvés, dont la plus grande partie - 290 millions - sera réalisée par des baisses de prix sur les médicaments, ainsi que 90 millions par des décotes tarifaires chez les biologistes et les radiologues.
Le PLFSS introduit le secteur optionnel dans les contrats responsables des mutuelles. Mais ce nouveau secteur d’exercice ne sera accessible qu’aux seuls praticiens de secteur II.
Le gouvernement et la majorité UMP se sont par ailleurs mis d’accord sur une baisse des indemnités maladie pour les salariés du privé rémunérés au-dessus de 1,8 fois le SMIC (2 500 euros brut) afin d’éviter d’instaurer un 4e jour de carence. La FNATH (accidentés de la vie) dénonce un « choix politique » pris « contre les malades ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature