Roselyne Bachelot a beau estimer ne pas avoir «d'inquiétude particulière» pour cet été, le plan qu’elle a présenté jeudi ne fait pas l’unanimité parmi les professionnels. Sur France 3 Pascal Champvert, directeur de l'AD-PA, association de directeurs de maisons de retraite et de services à domicile a regretté que les moyens ne suivent pas. «Malheureusement on a des prises de décisions qui sont encore insuffisantes», a-t-il réagi. Selon lui, les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets qu’en 2003: «ce qui a posé problème en 2003, c'est qu'il n'y avait pas assez de professionnels pour aider à domicile, comme en établissement, les personnes âgées à boire suffisamment. Aujourd'hui, le personnel n'est toujours pas suffisant dans nombre d'établissements et de services à domicile et, pire que cela, l'Etat prévoit de les diminuer dans certains établissements et services à domicile.», a ajouté M. Champvert. «C'est prendre un très grand risque, parce que si nous avons un autre épisode caniculaire, on voit bien quelle pourrait être la responsabilité de l'Etat s'il y avait à nouveau des morts», a-t-il prévenu. De son côté, Patrick Pelloux, président du syndicat des médecins urgentistes (Amuf) n’est naturellement pas en reste. Il a regretté auprès de l'AFP que Mme Bachelot présente le même plan tous les ans alors que «la situation de l'hôpital s'est dégradée d'une manière délirante».
Le plan canicule de Roselyne Bachelot ne fait pas l’unanimité
Publié le 02/07/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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