HUIT SEMAINES après le décès du chiot enragé ramené clandestinement du Maroc, les risques de contamination humaine par la rage semblent aujourd'hui conjurés. « Le délai de contamination moyen chez l'homme étant de quatre à six semaines, on peut considérer que le pire est passé », estime le Dr Alain Manetti, médecin à la Direction des affaires sanitaires et sociales de la Gironde (Ddass). Aussi, même si deux adultes et trois enfants susceptibles d'avoir été en contact avec le chien enragé n'ont toujours pas été localisés, les inquiétudes pour leur santé se tempèrent au fur et à mesure que le temps passe.
Côté animaux, la Direction des services vétérinaires (DSV) se veut également rassurante du fait qu'aucun cas secondaire n'a été détecté. Au total, près de 80 chiens et de 170 chats ont été euthanasiés depuis le début du mois de septembre dans les départements de Gironde et du Lot-et-Garonne. Le mot d'ordre reste cependant à la vigilance, alors que 14 chiens recherchés par les autorités pour un dépistage épidémiologique n'ont pas été retrouvés. L'incubation virale pouvant prendre dans certains cas jusqu'à un an, les spécialistes ne peuvent exclure en effet une « bombe à retardement ».
Rage dans le sud-ouest
Le pire est passé
Publié le 18/10/2004
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7614
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