Faits et gestes
Les petites phrases et dérapages de Jean-Marie Le Pen émaillent sa carrière politique et lui ont déjà valu plusieurs condamnations.
- En mai 1987, il affirme : « Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, sa salive, son contact. C'est une espèce de lépreux. »
- En 1988, il est condamné à 10 000 F d'amende pour « injure publique envers un ministre », après avoir qualifié l'ancien ministre de la Fonction publique Michel Durafour, de « Durafour-crématoire ».
- En mars 1990, il déclare « la voie du déclin où la France s'est engagée (...) peut se résumer dans une formule qui serait celle du SIDA politique, dont les initiales signifieraient socialisme, immigration, drogue et affairisme ».
- A la veille de l'élection présidentielle de 1995, il évoque une possible « interruption volontaire de vieillesse » du président François Mitterrand.
- En juin 1996, le président du FN juge « artificiel que l'on fasse venir des joueurs de l'étranger en les baptisant équipe de France », prétendant que la « la plupart » des footballeurs ne chantent pas ou ignorent « la Marseillaise ».
- 30 août 1996, Jean-Marie Le Pen déclare à la Grande-Motte (Hérault) croire à « l'inégalité des races », provoquant un débat politique, notamment sur l'interdiction du FN. Le gouvernement renonce à des poursuites judiciaires et décide de renforcer la législation contre le racisme.
- Le 5 décembre 1997 à Munich, il déclare que les chambres à gaz sont « un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale ».
Il avait déjà été condamné à 1,2 million de francs (183 200 euros) d'amende pour avoir tenu des propos similaires en 1987, la justice le condamnant sur le fond, et lui reprochant d'avoir « commis une faute » en « banalisant » les persécutions infligées par les nazis.
- 17 février 2002 : Jean-Marie Le Pen qualifie Jacques Chirac de « prince du mensonge » et de « serial menteur » lors de la convention nationale du FN. « On dit de lui : "Non, il n'est pas fameux, mais il est sympa"... C'est un peu insuffisant pour un président de la République », ajoute-t-il.
Un mois avant, le 25 janvier, il avait déclaré qu'il souhaitait que « les casseroles » du président soient « purgées » avant le scrutin.
- Le 16 avril 2002, le président du FN affirme que, désormais, tout le monde parle comme lui et évoque la « lepénisation des esprits ».
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