Les laboratoires pharmaceutiques ne supporteraient pas en 2013 une nouvelle baisse des prix comme celle qui cette année a emputé le secteur d’un milliard d’euros. C’est ce que martèle, Hervé Gisserot, à quelques semaines de l’annonce du PLFSS. Le PDG de GSK tente de convaincre pouvoirs publics et opinion publique que l’industrie pharmaceutique, a au contraire besoin de signaux positifs de la part du nouveau gouvernement. « Pour la première fois, l’industrie pharmaceutique est en récession avec un marché Français en déclin depuis le mois de mai. » Après Christian Lajoux, président du Leem, annonçant au début de l’été que l’industrie était « très proche du point de rupture », le PDG de GSK (que l’on cite comme son successeur possible au Leem) estime que les décisions prises dans les mois qui viennent doivent absolument donner plus de « visibilité » aux laboratoires. Hervé Gisserot pense bien sûr aux mesures d’économie du PLFSS, mais au-delà, il réclame entre autres une clarification des règles du jeu pour l’accès au remboursement, une simplification de la contractualisation pour les essais cliniques et des mesures pour accompagner l’innovation. En la matière, la France doit donner l’exemple au Vieux Continent, estime-t-il, car «l’Europe a tourné le dos à l’innovation».
Le PDG de GSK plaide pour qu’on n’asphyxie pas les laboratoires
Publié le 05/09/2012
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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