Frédéric van Roekeghem, le directeur général de la CNAMTS, a réagi mardi matin devant la presse aux propositions d’Élisabeth Hubert, chargée par Nicolas Sarkozy d’un rapport sur la médecine de proximité, notamment sur l’idée d’un C de valeur variable selon le contenu de l’acte. « On peut comprendre que dans certaines situations médicales, les médecins généralistes souhaitent passer plus de temps avec un patient et que cela demande une rémunération plus importante, a-t-il admis. Mais il faut que tout cela soit maîtrisé du point de vue des conséquences financières ». Le patron de l’Assurance-maladie a fait ses petits calculs pour pouvoir tenir à enveloppe égale : pour 10 % de consultations lourdes qui seraient honorées 60 euros, il faudrait qu’un tiers des consultations soient à demi-tarifs. Et il connaît déjà la réaction de ses partenaires conventionnels. « Les syndicats médicaux ne seraient d’accord pour des demi-C qu’à la limite pour des consultations téléphoniques » prédit-il. Pour sa part, la CNAMTS vient de lancer une enquête, par voie de sondage, pour mieux connaître les contenus des consultations de médecine générale, dans l’hypothèse d’une future CCAM clinique.
Le patron de la CNAMTS prudent sur le C à géométrie variable
Publié le 30/11/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature