LA POLITIQUE de réduction des risques qui favorise l'accès aux seringues stériles et aux traitements de substitution chez les usagers de drogues injectables a permis de limiter la transmission du VIH. Cependant, son impact sur le virus de l'hépatite C est peu sensible. La différence tient au fait que la prévalence de l'infection à VHC est beaucoup plus élevée que celle du VIH et que le risque de transmission du VHC par le sang est plus élevé que celui du VIH lors du partage du matériel de préparation de l'injection.
Une étude publiée dans le « BEH » du 11 janvier le confirme. La cohorte constituée entre 1999 et 2000 a inclus des volontaires, usagers séronégatifs pour le VHC, ayant utilisé la voie intraveineuse au moins une fois de leur vie et provenant de six centres de prise en charge de la toxicomanie du nord-est de la France. Une visite de suivi trimestrielle pendant un an ou jusqu'à séroconversion leur était proposé. Une infection par le VHC est survenue chez 16 des 165 sujets qui ont été suivis, soit une incidence de 9 pour 100 personnes-années. Aucune séroconversion VIH n'a été détectée.
« Outre le partage de la seringue, nous avons identifié le rôle spécifique du partage du coton dans la transmission du VHC avec un risque très élevé, bien qu'imprécis du fait des effectifs limités », concluent les auteurs. En revanche, le partage de la cuiller, de même que celui de l'eau, n'augmentaient pas le risque de manière significative.
VHC chez les usagers de drogue
Le partage du coton augmente le risque
Publié le 10/01/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7663
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