L'Assemblée nationale a accepté le transfert d'embryon post-mortem en cas de consentement préalable du père dans le cadre du projet de loi révisant les lois de bioéthique. Les députés ont en effet repoussé jeudi soir un amendement présenté par le gouvernement qui visait à supprimer cette mesure adoptée en commission. Les députés avaient beaucoup hésityé sur cette question, puisque après avoir été adoptée par la commission spéciale de bioéthique, la mesure avait été rejetée lors d'une ultime réunion en commission mardi avant l'ouverture des débats en séance publique. Le président de la commission spéciale, le socialiste Claeys est favorable au transfert d'embryon post-mortem, alors que Le rapporteur UMP du texte Jean Leonetti s'est dit défavorable. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a réaffirmé jeudi soir son opposition à cette mesure. «Ce n'est pas la même chose d'être né orphelin et d'être conçu orphelin», a-t-il fait valoir. Tel qu'adopté jeudi, le transfert d'embryon après le décès du père est conditionné au consentement préalable du père et à l'existence d'un projet parental dans le cadre d'une assistance médicale à la procréation. Il est encadré dans des délais stricts: six mois minimum et dix mois maximum après le décès du père.
Le oui des députés au transfert d’embryons après le décès du père
Publié le 11/02/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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