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Le nouveau visage de l'AFU

Publié le 15/05/2017
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Pour quelle raison l’Association française d’urologie (AFU) a-t-elle changé de site internet ? Et pourquoi, depuis quelques semaines, n’y trouve-t-on plus les derniers numéros de « Progrès en urologie », la revue de la société savante ? « Nous estimons aujourd’hui nécessaire de prendre la parole sur le sujet pour répondre aux questions que se posent sans doute un certain nombre d’urologues », indique le Dr Christian Castagnola, vice-président de l’AFU en charge de la communication.

Un site...

Jusque-là, l’AFU avait un seul site, Urofrance qui présentait des informations professionnelles destinées aux urologues mais aussi des informations pour le grand public. « Sur ce site, les urologues pouvaient aussi trouver les numéros de notre revue « Progrès eu urologie ». Ils pouvaient donc avoir accès à tout le contenu de la revue et en particulier aux dernières recommandations. Ce site était une sorte de fabuleuse bibliothèque et avait été conçu comme tel. Mais il y avait un problème de référencement via les moteurs de recherche. Pour améliorer le référencement naturel et gagner en visibilité, nous avons décidé de créer deux plateformes. La première Urofrance est désormais uniquement destinée aux professionnels. La seconde (urologie-sante.fr) délivrer de l’information grand public sur les maladies urologiques », explique le Dr Castagnola. Aujourd’hui, un défi se pose à l’AFU : se mobiliser pour que les deux sites soient les mieux référencés possible sur le net. « Pour cela, il faut d’abord les alimenter quasi en permanence en production écrite ou vidéo. C’est un défi car écrire pour le web ne s’improvise pas. L’écriture web est très particulière, il faut mettre des mots-clés, des liens URL. Les urologues ne sont pas formés à ce type d’écriture et nous allons sans doute faire appel à une société extérieure pour rédiger les textes sous un format adapté pour le web. Nous allons aussi constituer une petite équipe d’urologues capable de produire des textes beaucoup plus régulièrement qu’avant », indique le Dr Castagnola, en précisant que les textes pour le grand public doivent aussi faire l’objet d’une révision pour être accessibles.

...et une revue

L’autre sujet de préoccupation pour l’AFU concerne l’accès à sa revue. « Nous avons un partenaire commercial Elsevier qui, à l’occasion de la refonte de notre site, a souhaité revoir nos accords. Jusque-là, la revue était accessible en version intégrale papier, sur notre site et sur celui d’Elsevier. Pour l’instant, on ne peut plus trouver « Progrès en urologie » sur notre site à cause de problèmes techniques mais aussi en raison de cette renégociation avec notre partenaire. Celui-ci souhaite que notre site soit un simple portail qui renvoie vers le site d’Elsevier pour la consultation de la revue. De notre côté, nous souhaitons que les urologues puissent continuer à avoir accès à notre journal sur notre site », indique le Dr Castagnola.

D’après un entretien avec le Dr Christian Castagnola, vice-président délégué à la communication de l’Association française d'urologie (AFU).

Antoine Dalat

Source : Bilan Spécialiste