La dernière en date des enquêtes nationales sur les conditions de travail révèle une sous-estimation du nombre d'accidents et suggère la définition d'un nouvel outil statistique « moins restrictif » que celui de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM).
Publiée dans le numéro d'octobre de la revue « Travail et Emploi » de la Direction de l'animation de la recherche des études statistiques (DARES), cette investigation a été menée entre mars 1997 et mars 1998 auprès de 20 000 salariés interrogés directement en dehors de leur entreprise. Tout accident ayant obligé la victime « à se faire soigner » a été pris en compte, y compris « les accidents bénins » et ceux qui n'ont pas été signalés à l'employeur et ceux qui n'ont pas fait l'objet d'une déclaration officielle auprès de la Sécurité sociale.
Résultat : 8,5 % des personnes consultées disent avoir eu « un accident même bénin au cours des douze derniers mois les ayant obligés à se faire soigner », soit, en extrapolant à l'échelle nationale, 1 650 000 salariés au lieu de 1 350 000 pris en compte par la CNAM, dont 911 000 nécessitent un arrêt contre 691 000 selon la sécu. L'écart avec les chiffres de la Caisse nationale est d'autant plus remarquable que l'enquête en question ne retient pas les morts (672 en 1998) et les accidents les plus graves.
Le nombre d'accidents du travail sous-évalué
Publié le 11/10/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6987
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