L’EFFICACITE antihypertensive du nébivolol est comparable à celles des principaux antihypertenseurs de référence. Elle est notamment équivalente à celles de l’aténolol et du bisopropol (étude Nébis) ainsi que du losartan. Dans une étude sur 314 patients traités par 5 mg de nébivolol ou 50 mg de losartan par jour, la pression artérielle systolique, à 6 semaines, était diminuée de même manière. En revanche, la diminution de la PA diastolique a été plus importante sous nébivolol (– 12 mmHg au bout de 6 et 12 semaines) que sous losartan (– 8 mmHg au bout de 6 semaines et – 10 mmHg après 12 semaines).
Ce nouveau bêtabloquant, de troisième génération, est particulièrement adapté aux sujets jeunes, actifs ou sportifs, souffrant d’hypertension essentielle, désirant préserver leur capacité d’effort maximal et leur durée de résistance à l’effort.
En effet, selon les études, de 2 à 15 % des hypertendus traités avec un bêta-bloquant se plaignent de fatigue au repos et d’une moindre résistance à l’effort. Pour cette raison, «l’ensemble des bêtabloquants reste sous-prescrit chez les patients hypertendus, alors qu’ils ne sont pas tous identiques, regrette le Pr François Carré (Rennes). Aujourd’hui, la prescription d’un bêtabloquant peut se personnaliser selon le profil et les intérêts du patient».
Même capacité d’effort maximal.
Une étude, menée en double aveugle, comparant le nébivolol à un placebo, a confirmé que le groupe de patients hypertendus traité par Nébilox, 1 cp à 5 mg par jour, conserve la même capacité d’effort maximal et la même durée de résistance à l’effort que le groupe traité par placebo, ce qui n’est habituellement pas le cas des bêtabloquants classiques.
Les données de l’étude Van Bortel et Van Baak (Maastricht) ont permis de montrer que l’aténolol et le nébivolol ont un effet antihypertenseur équivalent, mais que les indicateurs de qualité de vie et d’adaptation à l’effort sont mieux conservés avec le nébivolol. Pour le groupe d’hypertendus traités par l’aténolol (100 mg/j), la capacité respiratoire est significativement diminuée de 5 %, alors qu’il n’y a aucune réduction avec le nébivolol (5 mg/j). La capacité de production des glycérols est également moins déprimée avec le nébivolol, ce qui facilite la conservation de la capacité maximale en endurance.
Au total, l’efficacité antihypertensive du nébivolol et la conservation de la qualité de vie contribuent à améliorer l’observance à long terme chez les patients hypertendus.
Symposium des Laboratoire Negma-Lerads., « Utilisation des bêtabloquants ; qu’est ce qui a changé en 2006 ? ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature