Le must du cabriolet

LANCÉ sur le SLK et le SL, l’AirScarf agit comme un foulard chauffant grâce à des buses insérées dans les appuie-tête soufflant de l’air chaud sur la nuque. Summum du raffinement, le chauffage à trois niveaux varie automatiquement en fonction de la vitesse.

Combiné à l’Air Cap et au pare-vent, solidaire des appuie-tête arrière, ces deux systèmes de protection garantissent un roulage confortable. Proposé pour la première fois sur un cabriolet, l’Air Cap fait dériver le vent au-dessus de l’habitacle grâce à un volet mobile installé au sommet du pare-brise, commandé électriquement. Exit les turbulences. Ce déflecteur peut évidemment être déployé ou rétracté à partir d’un commutateur situé à proximité de l’accoudoir central.

Ces technologies ne sont hélas disponibles (en option) qu’en finition Exécutive, au prix de 1 250 euros, au même titre que l’avertisseur d’angle mort (600 euros), pratique lorsque l’on veut se rabattre ou doubler.

Pour des questions liées à la rigidité, le cabriolet Classe E est dépourvu de banquette fractionnable 2/3-1/3. En contrepartie, il est décliné, de série, avec l’accoudoir rabattable à l’arrière et la trappe à skis ainsi qu’avec une capote souple ouvrable ou repliable jusqu’à 40 km/h en 20 secondes (29 secondes, vitres abaissées ou remontées).

À l’instar d’Audi, Mercedes a donc renoncé à la solution du toit en dur repliable. Coiffé de son couvre-chef en toile, le Cabriolet Classe E conserve ainsi l’élégance d’un coupé. La qualité des matériaux utilisés garantit en outre une étanchéité et une insonorisation parfaites.

Facturé 5 000 euros de plus que le coupé, le cabriolet Classe E sera décliné au mois de juin avec le Stop and Start en version 200 CGI, 184 ch.